Territoires et mobilités 2024Session 328 juin 2024Domaine de pertinence du véloCamille Thomé Vélo & Territoires
Le vélo s’est fait une place dans les centres-villes. D’après les chiffres du ministère (Bilan annuel des transports 2022), on note une augmentation de 31% du nombre de passages enregistrés par rapport à 2019 (8% par rapport à 2021). Si sa part modale reste modérée, on enregistre des hausses de fréquentation non négligeables. Mais ces évolutions se concentrent essentiellement dans les centres des grandes villes (Grenoble, Bordeaux, Strasbourg, Rennes, et dans une moins mesure, Lyon). Le vélo peut-il se développer dans les grandes aires urbaines ? Jusqu’à combien de kilomètres est-il pertinent ? Pour quels types de déplacements ? Et à quelles conditions est-ce réaliste ?
Accès restreint 🔒
Cycle annuel 2024Session 520 juin 2024Offre de logements, quelle place pour la transformation de l’existant ?Arnaud Ganaye Cerema
Albane Gaspard ADEME
Raphaëlle-Laure Perraudin Agence JAP
Les objectifs de neutralité carbone et de réduction de l’artificialisation des sols imposent de nouveaux équilibres entre construction neuve et réhabilitation de l’existant. L’Ademe a traduit les différents scénarios de son exercice prospectif “transitions 2050” en termes de besoins de logements neufs. Dans tous les cas de figure, le nombre de nouveaux logements sortis de terre chaque année serait en net retrait par rapport à la moyenne des dernières années. Le grand chantier portera donc sur la transformation de l’existant, pour l’adapter aux usages, aux normes thermiques et aux différents risques. Arnaud Ganaye, expert de la résilience des territoires au CEREMA expliquera en quoi peuvent consister les réponses concrètes des habitants et des responsables publics. Et Raphaëlle-Laure Perraudin, architecte, témoignera de sa pratique notamment en matière de réhabilitation du patrimoine existant.
Powerpoint
Offre de logements, quelle place pour la transformation de l’existant - Arnaud Ganaye
Cycle annuel 2024Session 417 mai 2024Financement de la transition : le rôle de l’industrie financièreJean Boissinot Banque de France
Le rôle de la finance dans la transition vers la neutralité carbone est souvent mal compris. On confond investissement et financement, les rôles respectifs des finances publiques et de la finance privée sont mal identifiés, etc. Alors qu’il s’agit de financer une« révolution industrielle » rapide, cette intervention reviendra sur les besoins d’investissements et leurs modalités de financement en faisant ressortir pourquoi et comment le secteur financier peut participer à la transition (mais aussi ce qu’il ne peut pas faire). L’agenda« finance verte » (ou finance durable) actuellement mis en œuvre sera également revu à l’aune de cette analyse.
PDF
Climat, secteur financier et transition net zéro - Jean Boissinot
Cycle annuel 2024Session 417 mai 2024GRDF : la circularité dans le domaine énergétiqueJihane Loudiyi GRDF
GRDF est le principal distributeur de gaz en France, et exploite le réseau de distribution pour le compte des collectivités, dans le cadre de sa mission de service public.
Afin de contribuer aux objectifs nationaux et locaux en matière de neutralité carbone, GRDF accompagne ses parties prenantes (clients, filière, territoires, producteurs de gaz renouvelables) sur la transition écologique, en visant des usages plus sobres et efficaces de l’énergie gaz et le développement des gaz renouvelables produits dans les territoires.
Comment cette entreprise, en tant qu’acteur de l’énergie, fait évoluer son positionnement pour répondre aux enjeux de la transition bas-carbone ? En quoi la production de gaz renouvelable peut-elle répondre aux enjeux de décarbonation, et de circularité et de préservation des ressources ?
Powerpoint
Circularité dans le domaine énergétique - Jihane Loudiyi
Cycle annuel 2024Session 416 mai 2024La transformation circulaire de Renault TrucksJean-Marc Lange Renault Trucks - Groupe Volvo
Perrin Patrice Berger Groupe Volvo
Pierre Chaufour Renault Trucks
Christophe Voisin Renault Trucks
Pour limiter l’impact environnemental de ses camions, Renault Trucks poursuit une stratégie d’électromobilité et inscrit ses activités industrielles dans une démarche d’économie circulaire visant à réduire l’utilisation des ressources naturelles (transformation de véhicules d’occasion, remanufacturing, démantèlement de camions de la marque et réemploi de leurs pièces…). La présentation explicitera les transformations d’organisation et de modèle économique que cette stratégie suppose.
PDF
Cycle annuel 2024Session 35 avril 2024Pavillon des Maquettes 2502 Rte de l’Écluse Trystram, 59140 Dunkerque
Réseaux énergétiques et aménagement du territoireVivien Molinengo Réseau de Transport d’Electricité
Claire Peron Enedis
Emmanuelle Geoffroy Réseau de Transport d’Électricité
La montée en puissance de l’électricité dans notre mix-énergétique, à partir d’une combinaison de productions plus diverses et décentralisées, constitue un considérable chantier industriel pour apparier à tout instant l’offre à la demande, gérer l’intermittence, multiplier les points de raccordements - branchements, accroître les solutions de stockage (STEP, batteries, hydrogène par électrolyse…) et de recharge. Comment les gestionnaires de réseau (RTE, Enedis) préparent-ils le réseau national aux défis de ce changement de modèle ? Quels sont les outils de planification territoriale et d’aménagement du territoire sur lesquels s’appuient les opérateurs ? A quels enjeux d’acceptabilité sociale ont-ils à faire face ? Comment réguler la demande finale d’électricité et effacer les« pointes » de consommation ?
Accès restreint 🔒
Territoires et mobilités 2024Session 225 avril 2024Résistances et conflits : la route face à une crise de représentationCharlotte Halpern Sciences Po, Centre d’études européennes et de politique comparée
Chantal Jouanno Accenture
Maxime- Yasser Abdoulhoussen Ministère Intérieur / Préfecture du Tarn
Dans le Tarn, le projet de construction d’un tronçon de 53 kilomètres de l’A69 reliant Toulouse et Castres a conduit depuis plusieurs mois à une forte mobilisation, sur la base d’une coalition entre associations environnementales et scientifiques. Nouvelles déviations ou contournements routiers, tunnels ferroviaires, extensions d’aéroport,… les projets d’infrastructures de transport sont de plus en plus sources de conflits. La perspective de la sortie des énergies fossiles amplifie cette tension, car elle implique des choix énergétiques controversés : réouverture de mines de lithium ou programmation de nouveaux EPR. Lors de cette table-ronde, nous croiserons l’approche par un projet précis (avec Maxime-Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet auprès du préfet du Tarn) et une approche plus large de la question de l’acceptabilité (avec Chantal Jouanno, ancienne présidente de la CNDP).
PDF
Résistances et conflits, la route face à une crise de représentation - Yasser Abdoulhoussen
Territoires et mobilités 2024Session 225 avril 2024Échanges européens : comment dépasser le traumatisme de la taxe ?Visio avec des correspondants européensBarbara LenzLaurent Franckx Énergie et Transport
Vincent BourquinMouvement des Bonnets Rouges contre la taxe poids-lourds en 2013 ; mouvement des Gilets Jaunes en réaction à l’augmentation du prix des carburants automobiles issue de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) en 2018 : en France, le levier fiscal est désormais synonyme de levées de boucliers chez les usagers. Le traumatisme “post Gilets Jaunes” des acteurs publics s’incarne par la promesse récurrente de ne plus augmenter les impôts. Mais chez nos voisins européens, la situation est sensiblement différente. Quelles sont les taxes qui ont été votées récemment ? Et comment les gouvernements font-ils pour rendre ces mesures acceptables ?
Powerpoint
Décarbonisation du transpot en Allemagne - Barbara Lentz
Territoires et mobilités 2024Session 225 avril 2024Trouver des fonds dans un contexte de tensions sur la dette ? La mobilisation des financements privésPierre Sorbets Institut de la gestion déléguée
Il y a en France comme dans le monde suffisamment d’épargne pour financer les virages attendus en matière de mobilités. Mais mobiliser cette dernière suppose de résoudre le trio durée/risque/rentabilité, pour un coût compatible avec les paramètres des projets envisagés. Cette intervention sera l’occasion de parcourir un large éventail de solutions de nature économique (quel partage de risque ?), juridique (quel cadre choisir dans le cadre du code de la commande publique ?) et financière (quels apports en capital et en crédit, par qui et à quel prix ?).
Powerpoint
Mobiliser les financements privés - Pierre Sorbets
Territoires et mobilités 2024Session 224 avril 2024Panorama du mille-feuilles d’acteursPierre Van Cornewal Think tank TDIE
David Zambon Cerema
La gouvernance de la route, éclatée pour des raisons fonctionnelles et historiques, relève de plusieurs niveaux d’administration. David Zambon, directeur général adjoint et directeur infrastructures transport et matériaux du Cerema et Pierre van Cornewal, délégué général de TDIE discuteront de la complexité de la gouvernance de la route et des conséquences de la dispersion de l’ingénierie qui en découle. Cette dernière remet-elle en cause la place de la France considérée comme un de leaders en matière de construction de chaussées et d’ouvrages ?
PDF
Panorama du mille-feuilles d’acteurs - David Zambon
Cycle annuel 2024Session 35 avril 2024Les enjeux industriels de la transition énergétiqueDavid Cousquer Trendeo
Olivier Durteste UIMM Udimétal Hauts-de-France
Fabien Richard Caisse des dépôts
La désindustrialisation explique une bonne part de la réduction des émissions territoriales de gaz à effet de serre et des consommations énergétiques de la France depuis le début du siècle. De fait, une partie importante de ces émissions« effacées » en France se retrouvent aujourd’hui dans les importations nationales. Un scénario de réindustrialisation, assis sur une énergie française bas-carbone, serait de ce point de vue un progrès pour l’empreinte carbone nationale et les émissions mondiales.
Mais la transition énergétique suppose de nouveaux équipements et des besoins de matériaux qui sont aujourd’hui massivement importés, notamment de Chine (pompes à chaleur, batteries, panneaux photovoltaïques, minéraux raffinés…). Sans stratégie de reconquête industrielle, sa montée en cadence peut se traduire par un considérable creusement des déficits commerciaux français (déjà élevés). Quelles sont les évolutions européennes et nationales à même de favoriser cette reconquête ? Où en sont les projets de gigafactories et les« vallées industrielles » européennes orientées vers les transitions ? Quelle est la stratégie mise en place en Europe et en France pour sécuriser les approvisionnements en matériaux stratégiques ?
Accès restreint 🔒
Cycle annuel 2024Session 35 avril 2024Décarboner la fonderie : Visite du site d’Aluminium DunkerqueGroupe 2Sylvain Delenclos Aluminium Dunkerque
Benoit Laplace Aluminium Dunkerque
Aluminium Dunkerque est la plus grosse fonderie d’Europe et le plus gros consommateur électrique français. L’aluminium, très léger, est plébiscité pour la transition bas carbone, notamment dans l’automobile ou comme alternative au plastique, et le site prévoit de doubler sa production d’ici 2050). Mais sa production requiert des quantités astronomiques d’énergie : l’usine consomme l’équivalent d’une demi-tranche de la centrale nucléaire voisine de Gravelines. Comme le site d’ArcelorMittal, Aluminium Dunkerque fait partie des cinquante sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France. Mais pour investir dans sa décarbonation, l’industriel demande davantage de visibilité sur les coûts à venir de l’électricité décarbonée.
Accès restreint 🔒
Cycle annuel 2024Session 35 avril 2024Décarboner la sidérurgie : Visite du démonstrateur du site d’ArcelorGroupe 1Vincent Pudys Arcelor Mittal
Vania Santos-Moreau IFPEN
Laurent Viellard IFPEN
Le site d’ArcelorMittal à Dunkerque est le premier producteur d’acier en France. Il émet de l’ordre de 12 MtCO2/an soit 15% des émissions industrielles nationales. 1,8 milliards d’euros d’investissements sont prévus sur ce site pour décarboner la production d’acier, avec le soutien financier de l’Etat dans le cadre des engagements pris par les 50 sites industriels les plus émetteurs. Outre l’installation d’une nouvelle unité de« réduction directe du fer » et le remplacement de deux des trois hauts fourneaux par des fours électriques d’ici à 2027, la stratégie du groupe repose également sur des technologies de captage du CO2 (procédé DMX).
Accès restreint 🔒
Cycle annuel 2024Session 34 avril 2024Efficacité énergétique et décarbonation d’un territoire : le cas de DunkerqueJean-François Vereecke AGUR
Rafaël Ponce Communauté Urbaine de Dunkerque
Le bassin de vie de Dunkerque illustre toutes les facettes de la transition climato-énergétique. Avec plus de 100 tonnes équivalent CO2 par habitant, il est le plus émissif de France en inventaire territorial même si cela est sans rapport avec ses propres consommations finales et l’empreinte carbone de sa population. Ce territoire est très engagé dans les efforts de sobriété, d’optimisation des flux matière et énergétiques (chaleur fatale), d’adaptation aux effets du changement climatique, d’électrification du mix énergétique (nouveau nucléaire, parc off-shore…), d’accueil des industries nécessaires aux transitions (batteries, hydrogène, semi-conducteurs…), d’amélioration de la qualité de l’air.
PDF
Cycle annuel 2024Session 34 avril 2024Produire les énergies de demain : où ? quoi ? comment ?Cyril Gomel NOVALIA CENSIS
Jules Nyssen SER
Catherine Olivez-Duroisin Communauté de communes des Hauts de Flandre
Yves Schenfeigel Ministère chargé de l'industrie et de l'énergie
Le déploiement des énergies renouvelables sur le territoire national pose la question de la localisation des équipements de production et de leur acceptation par les populations. Alors que s’achève la concertation locale conduite pour définir les zones d’accélération des énergies renouvelables (ZAEnR), la table ronde permettra de dresser un premier bilan de cette démarche bottom up qui conduira les comités régionaux de l’énergie (CRE) à proposer des mix énergétiques.
Quels sont les leviers qui permettront à la France de rattraper son retard en matière d’énergies renouvelables électriques ? Quelles sont les autres sources renouvelables (hors électrique) à fort potentiel pour se substituer aux fossiles ? Quels modèles économiques pour favoriser la retombée des dividendes des projets Enr dans les territoires ?
PDF
Acceptabilité sociale et environnementale des ENR_Cyril Gomel
Cycle annuel 2024Mission d’étude12 mars 2024Déambulation du Parque Central vers la Turia– Hala Zouad, doctorante à l’université Gustave Eiffel spécialisée sur les liens entre espaces de mobilité et de réchauffement urbain.
– Nacima Baron, encadrante de la mission d’étude, professeure de géographie humaine à l’université Gustave-Eiffel, membre senior de l’Institut universitaire de France
– Madeleine Fourtune, encadrante de la mission d’étude, étudiante en stratégies territoriales et urbaines à Sciences Po
– Noémi Ponzo, encadrante de la mission d’étude, étudiante en stratégies territoriales et urbaines à Sciences Po
– Maxime Orieux, encadrant de la mission d’étude, étudiant en stratégies territoriales et urbaines à Sciences Po
– François Poujaud, encadrant de la mission d’étude, étudiant en urban policy à Sciences Po et LSE
Accès restreint 🔒